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Velicita - un tour à vélo

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Vivre. Exister.
Ne pas considérer la vie comme un vecteur temps.
Un début, une fin.

Street art Tbilissi 
Vivre et exister.
Ne considérer que l'instant.
L’éphémère. Le présent.
Celui qui peut se répéter un moment, un infini ou qui s'évanouit juste d'avoir été.
Être là. Totalement, pleinement.

Considérer le futur comme une succession d'instants présents qui s’étire.
Pas un potentiel à satisfaire, à exploiter, à modeler.
Un présent à explorer.

Des moments plus où moins heureux mais juste cette conscience, cette chance d’Être. Il n’y a aucune condition au bonheur. Pas de case à cocher, d'objectif à atteindre.
Rien à changer dans le moment
Rien à convoiter de mieux que ce qu'il nous offre. Pas de mieux ni d’autrement.

Choisir, faire, accomplir.
Sans arrière pensée, sans se poser de question. Avoir confiance d'Exister, quoiqu'il arrive.
Pas d'insatisfaction, de projection. Sans appréhension.
Rire, jouer, provoquer, taquiner. Sourire, s'ouvrir, souffrir.
En chier, s’émerveiller, travailler, pédaler, courir et travailler encore. Se poser, s'agiter.
Se saouler, se droguer.
Se gaver quand il y a.
Avoir faim quand il n'y a pas.
Chanter.
Danser même pourquoi pas !
Se chafouiner, s’engueuler, se haïr. Puis s'aimer.

Aimer.
Férocement.
L'instant, la vie, les gens. Les gens…
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J'avais tout prévu. Tout écrit déjà dans ma tête. Ça m'a occupé pendant un moment sur le vélo. L'article devait s'appeler “Ce moment où j'ai craqué”. Trop égocentré je m'étais perdu.
Leçon de vie.

Je devais vous parler de ces gouttes que je sentais couler le long de mes joues. Ces larmes dont la tiédeur tranchait avec la saisissante fraîcheur de la pluie. Ce moment où j'ai cédé au doute.

3 jours de pluie quasiment ininterrompu. Mon vélo blessé, handicapé, meurtri. Des longs cols à montrer, dont un à 2 600m, des montées sèches à plus de 10%. Avec une seule pédale, sans pouvoir se lever de la selle.

Ce n'est qu'un détail... Et pourtant !
Ma tente, Emma, mouillée, trempée, jamais séchée. Cette piste transformée en toboggan de boue.


Ces chiens venus goûter mes mollets, apparemment tendres et juteux, juste sous les yeux de leur maître qui n'a pas bronché. Ces conducteurs qui vous éjectent littéralement de la piste. Les mêmes qui vous arrosent de seaux d'eau sur la route inondée en vous croisant ou en vous dépassant. Ce clou venu transpercer le flanc de mon pneu et déchirer ma chambre à air.


3 jours intenses.
Oui, cet après midi j'ai craqué. Je me suis demandé pourquoi. Pourquoi autant sur si peu de temps ? Pourquoi dans ces conditions (boucle engagée, dans la montagne, pas de ville pour réparer, sous la pluie…) ? Pourquoi continuer...

Pourtant jusqu'à ce moment où j'ai senti sur mes joues le lit tiède de ces larmes je n'avais pas bronché. J'avais traversé ces moments avec bonheur, le coeur et les yeux grand ouvert. Je me suis régalé des paysages, émerveillé de tout plein de petites choses. Des fleurs, des signes, ce poulain qui n'avait au plus que quelques heures... J'ai été conscient tout de suite de la chance incroyable de rencontrer Rocio sur la route. Il faudra que je vous en parle !

Rocio devant le glacier
J'ai souri à tout le monde, y compris derrière ma capuche. Levé les bras pour saluer, même trempés, même cramponnés au guidon pour ne pas tomber. Alors pourquoi ?

Est ce que c'est parce que je suis parti seul, que j'ai quitté Maréva ? Est ce que c'est parce que j'ai été parfois infect avec elle ?

Cet instant où le doute m'accable ne dure pas longtemps. Peut être 1 ou 2 minutes. Le temps de rassembler mes pensées. J'ai choisi d'être là, vous êtes derrière moi, il n'y a pas de danger… Mais c'est intense. Presque à me faire vaciller.
Voilà cet article devait décrire cet instant où j'ai craqué.

Le sens des choses

Mais ce soir, grâce à Tamuna, mon amie géorgienne, j'ai rencontré encore des gens merveilleux. Mon vélo est réparé. J’ai pu me doucher et je dors au sec.

Ce soir devant la TV j'ai compris le sens de ces 3 jours. J'ai vu les infos. Vu les inondations, les routes coupées, les maisons dévastées, les familles isolées.
Tout à un sens dans l'Existence. Le sens de ces derniers jours s'est enfin révélé : me remettre à ma place ! Moi qui n'était que mouillé. Comment ai je pu à ce point me fourvoyer, m'enfermer juste dans ma petite personne ?

Je voulais sortir de ma zone de confort, c'est l'humilité qui m'a flanqué une bonne grosse claque dans la gueule. J'ai été remis à ma place.
J’en avais besoin.
Et j'y suis bien !
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Nous y voilà. Une même destination mais nos chemins qui se séparent.

Les chemins sont parfois escarpés mais arpentés avec le sourire ils mènent toujours vers un bonheur

Avec un peu de lucidité je pense pouvoir dire que c'est moi qui part. Moi qui ai besoin d'un autre voyage, de quitter le duo. Pour me libérer.
Pour la libérer aussi.

Après 10 mois tout recommence. Tout à réapprendre. Cette escapade sera différente, c'est une évidence. Il va falloir que je m’assume… Et que je me raisonne, aussi.
Quels seront les contours de cet Autre Voyage ? Je suis incapable de le dire aujourd'hui.

Je mesure la distance. Et je sais l'hiver approcher…
Le temps je l’ai. L’envie de passer un nouvel hiver dehors ?
Et puis il y a l'argent aussi. Ces prochains mois seront nécessairement plus ascètes. Il va me falloir apprendre la débrouille et sortir de ma zone de confort.

Les paramètres sont connus : distance, saisons, argent. Dans ce triptyque il y aura de nombreux bonheurs, de superbes rencontres. Et certainement quelques moments difficiles.
Je me jette dans cette nouvelle bambée avec beaucoup d'envie. Il y a ce besoin farouche que je sens si fort aujourd'hui et qui me propulse. Celui de vous retrouver.
Je (re)pars toujours avec cette même forme de naïveté. Naïveté portée par cette confiance aveugle et absolue de la bienveillance de l’Existence. Tout ce qui peut m'arriver de bien ou de moins bien débouchera toujours sur un bonheur. Naïveté renforcée plus que jamais par ces 10 derniers mois.

L’été est là, ici en Géorgie et partout où vous êtes. Et dans quelque mois nous verrons et nous partagerons ensemble, enfin le même hiver ! Voilà aujourd'hui ce qui me propulse.
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