Hommage aux toilettes publiques

by - mars 06, 2018

J’espère que ce titre générera du clic 😁
À Nice c'est 50 centimes pour pisser, donc être
Je n'avais jamais utilisé de sanisettes et depuis que nous sommes partis, les toilettes publiques sont devenues une sorte de Graal.
Le bas-côtés des routes et des chemins ou la pleine nature font bien entendu l'affaire mais parfois, en bonne occidentale, je suis contente de trouver un petit coin aménagé.

À Plounevez-Quintin, n-i-c-k-e-l
Il y en a de toutes sortes : des bunkers sales, des modernes à nettoyage automatique, des rutilantes qui trônent sur une place de village, des parfumées au poisson sur un marché, des invisibles planquées dans une petite rue… Je n'ai malheureusement pas encore croisé de toilettes sèches. Pour trouver les sanisettes il faut repérer l'église ou la Mairie, à côté desquelles elles sont souvent postées. C'est devenu un jeu de les dénicher et un amusement de les comparer.

Les WC de Plonévez-du-Faou sur la place de l'église 
Ces latrines sont la plupart du temps équipées de papier toilette (au pire l'itinérant a toujours une solution - je vous parlerai du pee rag une autre fois) et parfois, comble du luxe, de savon. Au-delà de leur fonction première, les WC équipés de lavabo permettent de remplir les gourdes, se rafraîchir ou de faire un brin de toilette appréciable (surtout pour les autres !) après plusieurs jours sous la tente.
J'imagine que pour ceux qui vivent dehors, ces lieux publics aident à garder une certaine dignité. Et comme les cabines téléphoniques, les abris ou les bancs publics, je constate qu’il y en a de moins en moins. Nous verrons si c'est également le cas dans les autres pays... Une enquête passionnante à suivre !
Les abris aussi sont nos amis

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