Gravir des montagnes
Ce voyage je ne l’ai absolument pas préparé physiquement. Je n’ai jamais été une grande sportive et je ne le suis pas devenue avant de prendre la route.
Partager cette aventure avec Vindhya était audacieux : c’est une bête physique, qui aime le dénivelé et peut rouler 180km sans rien avaler. Dès le début nous avons mis les choses au clair : le rythme de ce voyage serait le mien, soit deux à trois fois moins rapide que le sien
Parce que je n’avais pas de téléphone, c’est lui qui a rapidement pris en mains la gestion des itinéraires. Amoureux fou de la montagne, il est sans cesse aller la chercher et m’en a fait voir : passer un col dans un pierrier dans les Cévennes, rouler les GR dans Luberon, prendre la route des crêtes dans le Verdon en plein mois de février alors qu’elle est fermée, traverser un torrent en Bulgarie…
Tant de chemins magnifiques que je n’aurais jamais pris seule. Il repousse sans cesse mes limites : si l’esprit se régale les jambes peuvent suivre. Bon il est vrai aussi que c'est lui qui pousse mon vélo dans les moments les plus durs… Il trouve toujours des sentiers si improbables qu’eux-mêmes ne savent pas qu’ils existent. Passer de la frontière serbe depuis la Bosnie ? Ce fut un drôle de Monténégro, Serbie, re-Bosnie et re-Serbie par des chemins de montagne, souvent sans poste frontière.
Vindhya m'a fait grimper des montagnes que seule je me serais contentée de regarder d’en bas, avant de les contourner. Grâce à lui j’ai désormais des ailes (et de grosses cuisses).
Ce que je préférais dans le vélo, c'était la pause bière |
Un an avant le départ il a terminé le Grand Raid de la Réunion. Mate les mollets |
"Chiche ?" |
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1 commentaires
Ce sont ma fois de beaux cadeaux (même si tu ne te demandes pas quand même s'il ne te fait pas payer d'horribles sévices que tu lui as fait subir quand vous étiez petits ? ;))
RépondreSupprimerLa grosse bise où que vous soyez. Djéa est avec vous, non ? J'ai vu passer une photo somptueuse sur FB.
A très bientôt